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Quand planter le cerisier ? Vous avez repéré un bel arbre en pépinière, mais vous craignez de vous tromper de moment ou de geste et de compromettre sa reprise ?
Quand planter le cerisier ? ne se résume pas à une date sur le calendrier : il s’agit aussi d’éviter quelques erreurs classiques de jardinier qui affaiblissent l’arbre dès le départ.
- Introduction
- Pourquoi le bon moment de plantation est crucial
- Erreur n°1 : planter le cerisier au mauvais moment
- Erreur n°2 : négliger le sol et le trou de plantation
- Erreur n°3 : enterrer le point de greffe
- Erreur n°4 : oublier l’arrosage et le paillage
- Erreur n°5 : planter trop serré ou au mauvais endroit
- FAQ : aller plus loin
- En résumé : Quand planter le cerisier ? erreurs à éviter
Introduction
Planter un cerisier, c’est un peu comme lancer une histoire sur plusieurs décennies. Un bon départ augmente vos chances de récolter des paniers de cerises, année après année. À l’inverse, quelques erreurs au moment de décider quand planter le cerisier et comment le mettre en terre peuvent le condamner à végéter.
Dans cet article, on se concentre sur les erreurs fréquentes pour vous aider à les repérer et les éviter, avec des solutions simples et respectueuses du vivant.
Pourquoi le bon moment de plantation est crucial
Un cerisier fraîchement planté doit :
– Reconstituer ses racines fines
– S’adapter à un nouveau sol
– Supporter parfois le vent, le froid ou la chaleur
Si vous choisissez bien quand planter le cerisier, vous lui offrez une période où :
– Le sol est encore doux
– L’humidité est suffisante
– Les extrêmes de température sont limités
C’est pour cela que l’on recommande, comme pour d’autres arbustes fruitiers tels que le noisetier ou l’amélanchier, une plantation plutôt en automne ou à la fin de l’hiver.
Erreur n°1 : planter le cerisier au mauvais moment
Planter en pleine chaleur estivale
Beaucoup de jardiniers craquent pour un cerisier en jardinerie au printemps avancé ou en été. Résultat :
– Sol chaud et sec
– Transpiration forte du feuillage
– Racines qui peinent à reprendre
Même si l’on trouve des arbres en pot toute l’année, ce n’est pas parce qu’ils sont en vente que c’est le bon moment pour les planter.
Solution :
– Anticipez l’achat pour l’automne
– Ou, si vous plantez tard, paillez très généreusement et arrosez régulièrement
Planter en période de gel ou de sol détrempé
À l’inverse, certains se disent qu’en hiver il suffit de planter dès que possible. Mais si le sol est :
– Gelé en surface ou en profondeur
– Gorgé d’eau après de fortes pluies
Les racines ne peuvent pas bien se développer et risquent même d’asphyxier.
Solution :
– Attendre un créneau de quelques jours de douceur
– Vérifier que la terre se travaille facilement sans coller
Erreur n°2 : négliger le sol et le trou de plantation
Planter dans un trou trop petit
C’est l’une des erreurs les plus courantes. Un trou trop étroit :
– Contraint les racines à tourner en rond
– Limite l’exploration du sol
– Retarde la reprise
Solution :
– Creuser un trou au moins deux fois plus large que la motte
– Ameublir les parois pour favoriser la pénétration des racines
Oublier d’améliorer un sol pauvre ou compacté
Un cerisier peut tolérer des sols variés, mais pas un sol complètement compacté ou très pauvre en matière organique. Sans préparation, même si vous avez bien choisi quand planter le cerisier, il aura du mal à s’installer.
Solution :
– Incorporer du compost mûr dans la terre de rebouchage
– Éviter les engrais chimiques qui déséquilibrent la vie du sol
– En sol lourd, ajouter du sable grossier ou du gravier fin
Comme pour la plantation d’un autre arbuste ornemental tel que le fusain, la structure du sol est un point clé.
Erreur n°3 : enterrer le point de greffe
Comprendre le point de greffe
La plupart des cerisiers vendus sont greffés. Le point de greffe est la zone où le greffon (la variété choisie) a été soudé au porte-greffe.
Si ce point se retrouve sous le niveau du sol :
– Le greffon peut émettre ses propres racines, perdant l’intérêt du porte-greffe
– L’arbre devient plus sensible à certaines maladies
– Il peut y avoir des risques de pourriture au collet
Comment bien positionner le point de greffe
Pour éviter cette erreur lors de la plantation :
– Placez le point de greffe 3 à 5 cm au-dessus du niveau du sol fini
– Tenez compte du tassement naturel de la terre après quelques semaines
Même si vous avez parfaitement choisi quand planter le cerisier, un point de greffe enterré peut compromettre sa santé à long terme.
Erreur n°4 : oublier l’arrosage et le paillage
Penser que la pluie suffit toujours
Après la plantation, beaucoup se disent que la pluie fera le travail. Mais même en automne ou en hiver, ce n’est pas toujours suffisant.
Conséquences :
– Racines qui restent dans une poche d’air
– Stress hydrique précoce
– Reprise lente ou ratée
Solution :
– Toujours arroser abondamment juste après la plantation
– Surveiller l’humidité du sol les premières semaines
Négliger le paillage du pied
Sans paillage :
– Le sol se dessèche et se compacte plus vite
– Les herbes concurrentes s’installent rapidement
Un bon paillage, comme celui qu’on recommande pour l’hortensia ou d’autres arbustes, limite ces problèmes.
Solution :
– Installer 5 à 10 cm de paillage organique après la plantation
– Laisser un petit cercle nu autour du tronc pour éviter l’humidité excessive sur l’écorce
Erreur n°5 : planter trop serré ou au mauvais endroit
Planter trop près d’autres arbres ou d’une maison
Un cerisier adulte peut prendre de l’ampleur, surtout en haute tige. Si on le plante :
– Trop près d’une façade
– Sous des lignes électriques
– Collé à d’autres grands arbres
Il manquera de lumière, d’air et d’espace pour son système racinaire.
Solution :
– Respecter une distance de 4 à 6 m entre grands arbres
– Anticiper la taille adulte de la variété choisie
Choisir un emplacement trop humide ou trop venté
Un sol constamment gorgé d’eau ou un couloir très venté fragilisent l’arbre :
– Risque de maladies racinaires
– Branches cassées
– Fleurs abîmées au printemps
Solution :
– Éviter les zones de stagnation d’eau
– Préférer un endroit abrité mais bien ensoleillé
Pour penser votre jardin dans son ensemble, vous pouvez vous inspirer de la logique de haie mixte, qui joue avec les expositions et les hauteurs.
FAQ : aller plus loin
Je n’ai pas pu planter en automne, que faire ?
Si vous avez manqué la fenêtre d’automne, vous pouvez encore planter le cerisier en fin d’hiver ou début de printemps. Choisissez un jour sans gel, préparez soigneusement le sol, paillez bien et surveillez l’arrosage au premier été.
Comment savoir si mon cerisier a bien repris ?
Les signes d’une bonne reprise :
– Apparition de jeunes feuilles bien vertes au printemps
– Pousses de l’année suivantes régulières
– Absence de dessèchement progressif des rameaux
Si les feuilles se flétrissent rapidement après leur sortie, c’est souvent un problème d’arrosage ou de racines abîmées à la plantation.
Puis-je corriger un point de greffe enterré après coup ?
Oui, dans une certaine mesure. Vous pouvez :
– Déchausser délicatement la base de l’arbre
– Retirer la terre en excès autour du point de greffe
Faites-le par temps doux, en évitant de trop exposer les racines.
Faut-il tailler le cerisier juste après la plantation ?
Une légère taille de formation peut être utile sur un jeune sujet, mais évitez les grosses coupes. L’objectif est surtout d’équilibrer la ramure, pas de réduire fortement l’arbre. Privilégiez une taille douce, plutôt en fin d’été les années suivantes.
En résumé : Quand planter le cerisier ? erreurs à éviter
Bien choisir quand planter le cerisier et comment le mettre en terre vous évite beaucoup de déconvenues. En respectant quelques règles simples, vous offrez à votre arbre un départ solide et durable.
Points clés à retenir :
– Évitez les extrêmes : ni canicule, ni gel, ni sol détrempé
– Préparez un trou large et un sol vivant, enrichi en compost
– Gardez le point de greffe au-dessus du sol
– Arrosez abondamment à la plantation et paillez le pied
– Offrez-lui lumière, espace et un emplacement abrité du vent
Ces conseils s’appuient sur des années de pratiques de jardinage et des recommandations issues de l’arboriculture fruitière respectueuse du vivant.
Pour aller plus loin, explorez d’autres astuces pour aménager un verger harmonieux et productif dans votre jardin.
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Pour des informations complémentaires sur la plantation des arbres et la gestion durable des sols, vous pouvez consulter les ressources de l’agriculture.gouv.fr et les publications techniques de l’INRAE.